Dualité

dualitéLe plus et le moins sont deux polarités, non pas opposées, mais complémentaires, utiles au fonctionnement d’une pile ou d’une batterie. Il en est de même pour le positif et le négatif de toute situation. Sans dualité, il n’existe pas de choix, et ainsi pas de décision, pas de libre arbitre.

L’expérience du voleur a besoin de celle du volé. Il en est de même pour l’oppresseur et l’opprimé, le bourreau et la victime, le riche et le pauvre, etc. Il n’est pas question ici de morale, de jugement du bien ou du mal, mais de deux pôles complémentaires d’un même mécanisme.

Vos expériences sont enchevêtrées avec celles de vos voisins, humains, animaux, végétaux, minéraux, environnement, etc. Comme tout être, la Terre a un corps subtil, un état vibratoire sur lequel vos vibrations influent, et inversement. De ce point de vue, vous êtes en partie responsable des catastrophes dites naturelles.

Vous voyez le monde à travers vos filtres (éducation, conventions sociales, croyances, échelles de valeurs, jugements) qui adaptent l’extérieur à votre vérité intérieure. Vous vivez ainsi dans votre monde, somme toute virtuel car déformé par vos filtres, que vous croyez cependant bien réel. Ces filtres créent une dualité, une séparation entre vous et le monde extérieur, et également entre vous et ce que vous êtes vraiment. (Notion de filtre inspirée par Stéphane Bruchez, Les ouvriers du ciel à l’amour infini et aux corps impossibles, Éditions IERO)

ronds dans l'eauVous parcourez ainsi des cycles d’expériences, jusqu’au jour où vous vous rendrez compte que vous tournez en rond. Quand vous en aurez assez de faire des ronds dans l’eau, d’alimenter le cirque des illusions, vous pourrez passer à l’amour, la fraternité, l’entraide, et changer de dimension.

Un maître est celui qui comprend en son cœur, depuis une fréquence de gratitude, que la seule dualité existante est celle qui départage le fait d’être éveillé de celui de continuer à vivre dans l’illusion (Adama, Telos tome III, Aurélia Louise Jones, Éditions Ariane).

Alors, que choisissez-vous ? L’amour du pouvoir ou le pouvoir de l’amour ? L’illusion ou l’éveil ?

(Phrase inspirée par Arnaud Riou, La Prophétie de l’Aigle et du Condor, Guy Trédaniel éditeur)