Dépolluez-vous

L’homme est composé d’énergie dont les vibrations lentes forment un corps de matière, et les vibrations rapides des corps immatériels. La pollution affecte les trois éléments.

La pollution

ondesL’être énergétique est traversé par les ondes provenant de son environnement (téléphones, montres connectées, wifi, bluetooth, commandes sans fil de télévision, de chaudière, de lumières, fours micro-ondes, plaques à induction électromagnétique, compteurs « intelligents », lignes à haute tension, antennes 4G, 5G, radars, batteries pour panneaux solaires, pour véhicules électriques, etc.). Les êtres peu sensibles ignorent cette pollution invisible qui cependant les impacte (fatigue, acouphènes, énervement, difficultés pour réfléchir, etc.).

Le corps de matière ingère des pollutions par ses cinq sens : Outre les substances nocives pour l’organisme (tabac, alcool, drogues), les aliments, les boissons, les produits d’hygiène et médicaux, entre autres articles, sont transformés par l’industrie. Les chemtrailsdéodorants contiennent du parabène et de l’aluminium, les vaccins notamment de l’aluminium, les dentifrices au fluor calcifient la glande pinéale. Quant aux nanoparticules, elles sont partout, dans la nourriture, les vêtements, les meubles, les voitures, les peintures. Elles sont tellement minuscules qu’elles s’immiscent dans le corps. Les décibels agressent les tympans, l’air est vicié par les hydrocarbures, pesticides et déchets épandus sur nos têtes (chemtrails). Et plus encore.

Les corps immatériels, notamment le mental et les émotions, sont pollués par les rythmes  de vie contre nature (stress, compétitivité, manque de sommeil, etc.) et par les médias. L’homme est surinformé et mal informé. De tous temps l’information a été manipulée au gré des intérêts de quelques pouvoirs ou contre-pouvoirs, le piège est de l’accepter sans condition. L’être est tellement inondé d’informations que la tentation est grande de ne plus réfléchir. En plus, les téléréalités et les réseaux sociaux sont des supports de voyeurisme et de commérages qui entretiennent les bas instincts. La bêtise profite à beaucoup de monde, les médias vendeurs, les commerçants qui créent le besoin, les pouvoirs politiques et surtout les puissants cachés derrière eux. Les révolutions sont déclenchées par les jeunes exaltés qui n’ont rien à perdre, médiaspas par les paresseux qui ne quittent plus leur fauteuil et leur écran. Pire, l’information donnée n’est plus vérifiée systématiquement, question de rapidité et de conflit d’intérêt. Les médias visent le chiffre d’affaires, vendent de l’audimat, des titres accrocheurs rarement positifs, la colère de l’un, le coup de gueule de l’autre, et déclinent les sujets d’actualité jusqu’à écœurement. Si l’homme se laisse prendre au piège, son mental, et les émotions qui en découlent, sont enivrés par ce tourbillon, vers le bas, et acceptent les informations pour vraies sans observer les faits qui les contredisent.

Alors que faire ?

L’attitude

Ne vous insurgez pas contre les pollutions car, vous et moi, avons permis ces dérives, en trouvant très pratique la rapidité d’internet, des communications, d’avoir un véhicule individuel pour se déplacer librement, de gagner du temps avec des plats cuisinés, etc.

La réaction sous forme de pétitions, de manifestations, ou de critique des pollueurs (les voisins bien-sûr, mais pas soi-même) vous donnerait bonne conscience mais ne changerait rien.

Le seul moyen est l’action, et non la réaction, par des gestes simples, le changement de votre comportement en tant que consommateur. Cette attitude est moins drôle que la réaction, nécessite des efforts et du temps, mais vous rend, après avoir été co-auteur de la pollution, responsable de la dépollution. Reprenez votre pouvoir et redevenez libre.

production localeLes possibilités sont nombreuses : réduisez votre surconsommation, réduisez l’exposition aux ondes extérieures (éloignement régulier des téléphones, extinction la nuit du wifi), choisissez des aliments de saison chez les producteurs de proximité, renseignez-vous sur les composants des produits (le label bio permet bien des écarts) et sur leur provenance, respectez vos aspirations, prenez du recul vis-à-vis des informations (prenez le temps de rechercher et de valider les informations qui vous tiennent à cœur, recoupez au besoin avec des médias alternatifs à la pensée unique, c’est le prix de votre liberté de penser).

Cependant appliquez de la mesure en tout. En premier lieu ne vous affolez pas, vous êtes robuste pour supporter toutes les pollutions déjà existantes. D’autre part la rigidité de conduite, même dans le but louable de vous dépolluer, peut engendrer des frustrations et une absence de plaisir, plus nuisibles que les pollutions elles-mêmes. La plupart des maladies est déclenchée par un choc émotionnel. Vous avez pu constater, même si l’hygiène physiologique est importante, que des « bons vivants » à l’hygiène douteuse sont en meilleure forme que des « ascètes » tristes et blafards.

Soyez le plus souvent possible responsable dans vos choix, sans en faire une obsession, avec mesure et en vous faisant confiance. Écoutez vos corps, les excès (d’alimentation, d’hygiène, de sport, de plaisirs, etc.) altèrent leur harmonie, l’abondance tout comme les privations. Et n’en faites pas une règle infaillible, si vous avez envie (« en vie ») de déroger à la règle, faites-le avec plaisir et sans culpabilité.

Pour les courageux, le yoga de la nutrition

Cette idée est préconisée par Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov (Le yoga de la nutrition, Éditions Prosveta). La nutrition est un exercice que vous pratiquez trois fois par jour, profitez-en pour le sublimer.

Quelle que soit la nourriture, le plus important est l’état d’esprit dans lequel vous mangez, de là dépend la nature et la quantité de l’énergie que vous en retirez. Souvent vous mangez les aliments rapidement, et en cela vous les négligez. De plus, vous parlez, réfléchissez, rêvez en même temps.  Certains regardent même la télévision ou leur téléphone en mangeant.

Tentez de changer cela avec mesure, sans combat. Le terme à la mode est de manger en conscience, ce qui est suffisamment vague pour être mal interprété. Le problème majeur des humains est la dispersion qui crée une véritable cacophonie énergétique. Ils font plusieurs choses à la fois, ou n’en essaient qu’une mais dévient rapidement. Cette attitude répandue est un véritable fléau, pour leurs corps et ceux des autres, à cause des vibrations émises.

Essayez d’être présent à ce que vous faites pour toutes les tâches de la vie, et vous satisferez « l’éternel présent », le « ici et maintenant », la « pleine conscience » dont vous entendez beaucoup parler. Le terme est moins séduisant pour l’esprit, mais revient au même et a le mérite de la simplicité : Soyez présent à ce que vous faites.

savourerAlors soyez présent à l’acte de manger, aimez ce que vous absorbez doucement, savourez, visualisez le chemin parcouru pour que le mets arrive dans votre assiette (culture, récolte, transformation, transport, cuisine) et remerciez la nourriture qui s’offre à vous pour vous donner la vie, en silence. C’est important, l’énergie récupérée en est décuplée.

Soyez patient et indulgent, cet exercice est difficile et facultatif. Personnellement je suis mauvais élève.