On voit mieux les « choses » chez les autres que pour soi-même, c’est bien connu. Et malheureusement, soyons honnêtes, plus souvent les « défauts » que les « qualités ». Eh bien, travaillons le sujet.
Si vous regardez un film ou une pièce de théâtre, vous êtes assis(e) en retrait de la scène, et vous regardez l’histoire se dérouler sans jugement ni analyse, sans critiquer le méchant ou le naïf, ni féliciter le héros. Vous observez simplement.
Dans le scénario de votre vie, prenez du recul, soyez attentif(ve), regardez-vous penser, ressentir, parler, agir, sans mental, sans juger le positif ou le négatif (bien et mal sont des conventions). La compréhension sera progressive, sans analyse, intuitive et naturelle. Vous comprendrez, de l’intérieur, ce qui vous met en joie (vibrations hautes) ou ce qui vous tire vers le bas (vibrations basses). Être en joie, c’est guérir (« gai rire »).
Vous apprendrez à mieux vous connaître, et vous vous verrez différent(e) de ce que vous croyez être.
Si vous êtes honnête, vous constaterez à l’usage que vous passez beaucoup de temps à juger, les autres comme vous-même, et que ces jugements absorbent une bonne partie de vos énergies, vous fatiguent, vous asservissent, et entrainent des sentiments tout aussi épuisants (ressentiment, jalousie, critique, culpabilité, crainte).
En vous éloignant de votre rôle et de celui des autres, vous relativiserez leur importance, vous vous détacherez de ce qui vous attache, vous vous libérerez.