Le couteau suisse est populaire, au point que son nom est passé dans le langage commun pour exprimer l’idée de la multifonctionnalité, ou du côté ingénieux et pratique d’une chose. En cela, l’amour est un couteau suisse.
Être amour n’est pas un état d’esprit mais une attitude de vie. Il ne s’agit pas du sentiment amoureux, mais de la force d’amour en tant que puissance énergétique.
Aimer ne veut pas dire tout accepter. Si quelqu’un vous demande un service que vous ne trouvez pas juste ou pas à son avantage, vous refusez la requête par amour pour la personne, dans son intérêt. Si au contraire vous acceptez à contrecœur, vous agissez, par convention illusoire, pour faire plaisir à votre interlocuteur mais vous ne lui rendez pas service, et vous vous comportez contre votre nature, vous acceptez l’inacceptable, vous ne vous respectez pas, vous ne vous aimez pas (« contrecœur »). Et il faut d’ailleurs commencer par-là, par s’aimer, pour aimer. La compassion ne signifie pas prendre la tristesse des autres.
« Même dans vos émotions négatives, l’amour tente de circuler. Sous votre colère se cache un désir d’amour et d’une expérience plus douce de la vie. Votre tristesse cache un amour pour ce que vous avez l’impression d’avoir perdu. Dans votre jalousie, il y a l’amour pour quelque chose que vous ne pensez pas pouvoir avoir. Dans votre frustration, il y a de l’amour pour ce que vous aimeriez vivre et que vous ne pouvez pas vivre pour le moment. » (Message des Anges du 11 mars 2023, Ann Albers, La Presse Galactique)
Quand, spectateur de vous-même, vous observez des raisonnements ou des réactions que vous n’aimez pas, n’essayez pas de lutter contre ces pensées ou actes dits coupables, vous les nourririez. Regardez-les pour ce qu’ils sont, une partie de vous-même. Et vous ne pouvez pas n’apprécier que la partie aimable de vous-même, vous seriez amputé(e). La vie englobe tout, elle permet le choix, le libre arbitre, et donc la force comme la faiblesse. L’échec a ses vertus, vous expérimentez des erreurs pour comprendre et tendre, non pas vers la perfection, mais vers une évolution positive, une pureté. Vous dégrossissez votre être, vous séparez le subtil de l’épais.
Puisque maintenant vous vous aimez, bien que vous ne vous considériez pas parfait selon vos critères illusoires, vous concevez plus facilement que les autres ne sont pas non plus parfaits. Il vous est ainsi plus facile de les aimer, comme vous-même. Cet amour vous permet de prendre de la hauteur.
Il ne semble pas facile d’aimer, sans préjugés, sans affinités, d’une manière inconditionnelle selon l’expression galvaudée. Je préfère parler d’amour naturel ou spontané, qui coule de source, à l’égard de tous les êtres que vous rencontrez, humains, animaux, végétaux, minéraux, ou paysages, situations cocasses, ubuesques, etc. Je pense à votre regard sur toute chose avec amour. La vie est une pièce de théâtre, la regarder à travers le prisme de l’amour augmente vos vibrations.
J’aime stimuler les endormis en les choquant : « Aimez, même les cons, et vous verrez à l’usage que vous ne trouverez plus de cons, juste des êtres en souffrance. » Quand une personne vous agresse, ou vous adresse une méchanceté, souvent en cachette, voyez la sœur ou le frère qui, comme vous, avance avec ses erreurs, une fierté vexée, une certitude attaquée, une jalousie, une rancœur, une peur, une frustration, un complexe d’infériorité, une faiblesse cachée. Parmi les rôles de la vie, vous avez constaté des petits chefs qui rabaissent ou harcèlent les personnes en position de faiblesse (subalternes, conjointe, conjoint, enfants) pour inconsciemment se rassurer eux-mêmes de leur lâcheté, d’autres jaloux ou intransigeants qui déforment l’évidence pour n’accepter que leur vérité, d’autres vantards qui ont le besoin permanent de se valoriser. Vous remarquerez sous cet angle que beaucoup de bavards revendiquent haut et fort la qualité qu’ils n’ont pas. Prenez de la hauteur, voyez la peur qui se cache derrière eux et ne les blâmez pas. N’oubliez pas que vous aussi, vous êtes un jour passé(e) par ce stade. Personne n’est à l’abri d’erreurs. Vous-même pourriez un jour renouveler ces expériences négatives, malgré votre vécu, sous le coup d’émotions inhabituelles mal maîtrisées. Dites-vous que la personne a encore du chemin à faire, et que son agression ne vous concerne pas, seulement elle, être en souffrance. Ce n’est pas un pardon. Quand on pardonne, on juge qu’il y a faute, et à notre détriment, on enferme un jugement et un reproche. Avec l’expérience, vous n’aurez pas à pardonner puisque vous n’aurez pas de rancœur. Si, devant une agression, vous ne réagissez pas par votre ego (piques, agressivité) mais par votre sagesse, tout en vous faisant respecter par des mots sincères et factuels, vous éteindrez l’incendie. En cela l’amour évite les conflits.
L’indécision est un poison interne, source de maladie, qui vous neutralise. Si la pression est trop forte, vous pouvez utiliser des astuces dans un premier temps pour vous calmer, en mangeant un gâteau, en chantant un refrain, en pratiquant une respiration profonde. Ensuite, une fois calmé(e) et le problème identifié, posez-vous simplement la question : Est-ce mon cœur qui parle, mon envie (« en vie »), ou mon mental, un jugement, une obligation, une peur de déplaire, une fuite, une habitude, un principe d’éducation reçu ? Si vous êtes authentique, honnête avec vous-même, le cœur, l’amour, vous donne la solution.
Mieux encore, l’amour vous libère du passé. Vos souvenirs, conscients ou inconscients, vous collent à la peau, influencent vos actions, vos attirances et vos dégoûts. Si vous ne cherchez pas à évoluer par l’amour, vous reproduirez les mêmes schémas toute votre vie, vous stagnerez. Plutôt que réparer, notion où le jugement est prépondérant, se libérer du passé et libérer les autres par la même occasion, consiste à avoir un comportement permanent d’amour dans le présent, où le passé non résolu vous est présenté régulièrement par des situations, des rencontres, et toute la panoplie des surprises de la vie où le hasard n’a pas sa place. En cela l’amour est une gomme, un dissolvant karmique (Idée inspirée par Anne Givaudan et Daniel Meurois, Par l’esprit du soleil, Éditions Arista). Quand vous vous adressez à quelqu’un avec amour, vous mettez en résonance toutes les manifestations présentes ou passées de votre cœur avec celles de son cœur, cela revient à reconnecter les anciennes mémoires communes, à aplanir les difficultés rencontrées et à les libérer. D’ailleurs, pour compléter le schéma subtil du corps humain, il existe le long de la colonne vertébrale des centres d’énergie appelés chakras. Ces centres sont traversés verticalement et horizontalement par des courants. Or le chakra cardiaque est situé au niveau du sternum, là où se situent le cœur physique et le corps karmique, le corps des causes, des mémoires profondes. C’est bien avec votre cœur, l’amour, que vous nettoyez les mémoires.
Ce comportement présent d’amour évite aussi les obstacles futurs. Votre histoire ne s’imprime que par le regard que vous posez sur les personnes où sur les événements. Un regard de haine enregistre la haine, et la haine vous sera représentée. Seul l’amour sur tout, la compassion, même sur les êtres et les actes horribles, vous permet de vous nettoyer, de vous assouplir et d’avancer, d’évoluer et de faire évoluer. Vous ressentirez votre évolution par les situations qui vous seront présentées, elles seront votre meilleur baromètre sur votre chemin. « En incarnant l’amour, nous attirons l’amour, car l’Univers ne fonctionne qu’en résonance et vibration. » (Arnaud Riou, La Prophétie de l’Aigle et du Condor, Guy Trédaniel éditeur)
Cet amour est un sésame, la clé qui ouvre toutes les portes. Il est très fort, il pénètre partout, vous devance et transforme ou repousse toute négativité, il vous protège naturellement alors que vous ne demandez pas de protection. Ceux qui mettent en place intentionnellement une protection attirent par résonance l’agression contre laquelle ils se protègent. Il existe de nombreuses techniques de protection, elles portent en elles l’affrontement du bien contre le mal, d’un gentil qui met en fuite le méchant. C’est la guerre des gangs, les bons contre les mauvais. Comme cette logique comprend le germe d’une lutte, elle entretient par résonance le conflit.
L’amour en ce sens est plutôt une toilette, une douche de lumière, un nettoyage énergétique. L’eau a la propriété de nettoyer l’énergie, tout comme la saleté. Il vous est déjà arrivé de vous en servir inconsciemment quand, fatigué(e), vous vous êtes placé(e) sous le pommeau de douche pour vider votre état négatif. Vous n’avez pas combattu la saleté, vous avez laissé l’eau couler et emporter avec elle les impuretés. Eh bien si vous laissez couler l’amour, il emportera avec lui les négativités, naturellement, sans effort. Dans cette pratique la lumière a également un sens. Quand vous entrez dans une pièce sombre, vous allumez la lumière et la pièce devient éclairée, sans conflit. L’obscurité n’est rien d’autre qu’une absence de lumière, vous n’avez pas à la combattre, il vous suffit d’éclairer avec amour.
L’amour est le tissu qui crée, transforme et harmonise toute chose. Avec l’amour, les limitations se dissolvent et vous devenez maître de votre destinée (Inspiré par Adama, Telos tome III, Aurélia Louise Jones, Éditions Ariane). Alors n’hésitez pas à appeler à vous l’amour, la lumière qui métamorphose. Imaginez qu’une fontaine de lumière vous nettoie et transforme tout en énergie positive, bienveillante, aimante.
Cependant soyez vigilant(e) quant aux motivations qui régissent votre comportement, vous pouvez inconsciemment vous servir de l’amour à des fins négatives. Vous pouvez donner de l’amour par égoïsme, pour vous protéger sans penser à autrui, pour vous donner bonne conscience, pour manipuler, pour obtenir un avantage, pour l’image que l’amour vous donne à vous-même ou que vous voulez donner. Cet amour-là n’est pas le bon, il est un piège de l’ego.
La colère crée la violence, la peur la maladie, et l’amour la santé. Je vous laisse choisir.
Alors, même si vous deviez oublier tout le reste, rayonnez d’amour naturellement, dans tout ce que vous vivez, positif ou négatif, en toute honnêteté, humilité et simplicité, dans l’instant.
Vous pouvez donner un sens à votre existence, « celui d’apprendre à aimer toujours mieux ». (Johannès, Les apocalypses de Jean, Daniel Meurois, Éditions Le Passe-Monde)
Plus vous pratiquerez cette attitude de vie, plus vos corps augmenteront leur taux vibratoire, et plus vous pourrez influencer les taux vibratoires de votre entourage. Vous ne pouvez pas évoluer sans l’évolution de votre voisin, et inversement. Vous êtes lié(e) à votre environnement et votre environnement est lié à vous.
Pour être heureux, il faut aimer.
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