Une religion est un ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de l’homme avec le sacré (définition du dictionnaire Larousse).
Un dogme est un point fondamental et considéré comme incontestable d’une doctrine religieuse (définition du même dictionnaire Larousse).
Les points soi-disant incontestables ne le sont pas tant que ça puisque les croyances et les dogmes divergent selon les nombreuses religions : le christianisme, l’islam, l’indouisme, le bouddhisme, l’animisme, le sikhisme, le judaïsme, le taoïsme, le shintoïsme, et bien d’autres encore.
Qui plus est, pour chaque religion, il existe de nombreuses interprétations différentes. Par exemple le christianisme se décline en églises catholique, protestantes (pentecôtiste, baptiste, anglicane, calviniste, luthérienne, méthodiste, adventiste, anabaptiste), orthodoxe, orthodoxe orientale, témoins de Jéhovah, etc.
Les églises chrétiennes, pour ne citer que la religion qui avait le plus d’adeptes en 2020, ont été fondées sur l’interprétation des enseignements de Jeshua qui n’a jamais créé d’église.
« Cela a été l’erreur de presque toutes les religions organisées dont le fondateur original avait un état de conscience très évolué et enseignait la vérité, mais après son départ, des disciples qui n’avaient pas la même conscience très évoluée que le fondateur ont commencé à interpréter, à enseigner et à modifier le message original pour l’adapter à leur état de conscience. C’est pourquoi la vérité ne doit jamais être organisée. » (Message du Groupe Arcturien du 22 octobre 2024, Marilynn Raffaele, Accueillir la Conscience Divine)
Les églises chrétiennes ont œuvré pour imposer leurs croyances, évangéliser les peuples de la Terre, au moyen de textes aménagés, de missionnaires intolérants, de moines guerriers, de croisades, de conquistadors, de colons, quitte à tuer, à brûler ceux qui ne croyaient pas comme eux, actions contraires à l’enseignement initial, l’amour du prochain.
Ces agissements ont développé le côté sombre de l’humain au détriment de la lumière.
C’est bien le pouvoir qui régit plusieurs religions organisées (je ne peux pas affirmer « toutes les religions », ne les connaissant pas toutes).
Ce pouvoir repose sur une hiérarchie :
- en haut, un Dieu qui juge, tranche, récompense et punit,
- en bas, un peuple indigne, les pauvres pécheurs, les brebis égarées,
- au milieu, ceux qui savent, les prêtres, qui sont dignes de s’adresser à Dieu et qui enseignent au peuple indigne comment se comporter, comment obéir.
Les intermédiaires, les prêtres, sont également hiérarchisés, entre ceux du haut de l’échelle, hommes de pouvoir, et ceux du bas de l’échelle, proches du peuple et pour certains du divin, tel un curé de campagne ou de ville dont la bonté lumineuse enveloppe tout être à son contact.
Du moment qu’une hiérarchie est établie, que des informations sont accessibles aux seuls initiés jugés dignes, quelle que soit l’organisation (religions, sectes, communautés, groupements), l’enseignement est fondé sur la séparation et non sur l’unité, repose ainsi sur un pouvoir.
Heureusement, les religions consignent un certain nombre de valeurs morales communes, telles que la Règle d’or, qui permettent aux humains de se comporter mieux qu’en l’absence de valeur morale.
Malheureusement :
La hiérarchie fait croire au peuple indigne qu’il est séparé de Dieu, l’éloigne de son état de création divine. Le sentiment d’indignité ainsi imposé sépare et éloigne les êtres du divin.
Les rituels religieux sclérosent les adeptes, la forme répétitive faisant oublier le fond. C’est ainsi que vous rencontrez une panoplie de comportements contradictoires, des rigoristes donneurs de leçons qui n’ont que des devoirs et pas d’amour, des ouailles paroissiales disciplinées non pensantes, des bigotes qui invitent régulièrement à manger le curé mais qui agissent comme des vipères de bénitier, mais aussi des personnes dans la rue qui par un geste de fraternité simple donnent une leçon. En outre le côté formel immuable est contraire à l’évolution, mouvement perpétuel de la Vie. La désuétude de l’église catholique romaine en est l’illustration car son langage n’a pas été actualisé, ses mots proviennent d’une culture et d’une époque différentes. Elle a ainsi créé beaucoup d’athées, ou de personnes en manque de valeurs qui se tournent vers des religions plus séduisantes.
Pourtant tout ce qui est créé est une expression du Créateur, avec des caractéristiques du Créateur. Vos diversités, êtres humains, parcelles du Créateur, sont à unir, pour reconstituer les pièces du puzzle de la Création ; Unité, mais pas uniformité de concepts dictés par des religions.
« Il n’y a pas deux réalités qui se regardent. Il n’y a pas en vérité une Création qui contemple son Créateur, ni de Père qui observe ses enfants en leur donnant récompenses et châtiments. Il y a la Vie et vous êtes à la fois une partie et la totalité de celle-ci. De la même façon, il est une flamme en vous qui est tout ensemble le reflet de l’Un et l’Un dans sa globalité…
Celui qui aime d’Amour et non de simple désir élève son âme au firmament et, le firmament… je le rencontre plus souvent dans le creux des chemins et dans les sillons des champs que dans le Saint des saints des temples. » (Jeshua, Les 108 paroles du Christ, Daniel Meurois, Éditions Le Passe-Monde)
« Très Chers, beaucoup d’entre vous perçoivent la spiritualité comme étant trop complexe ou trop longue à comprendre de manière suffisamment significative pour faire la différence. Le simple fait de décider qu’aujourd’hui vous serez gentil, gentil avec vous-même et gentil avec les autres, est une belle et profonde spiritualité en action. Une personne au service de sa plus simple expression est toujours bien plus puissante qu’une personne qui a accumulé de vastes connaissances spirituelles sans les mettre en pratique, car la véritable divinité ne consiste pas à savoir, mais à ÊTRE. » (Message de l’Archange Gabriel du 22 octobre 2024, Shelley Young, Accueillir la Conscience Divine)
L’amour simple, humble et désintéressé, est la plus belle des spiritualités.